La liberté
AUJOURD’HUI,LA SEULE LÉGITIMITÉ C’EST LA COMPÉTENCE…
… MAIS AUSSI L’ÉQUITÉ
La formation, c’est notre base,le socle profond de nos connaissances. Mais, elle nous donne simplement la permission d’exercer notre métier avec l’humilité la plus extrême, associée à une forte conviction d’apprendre encore. Elle n’est,en réalité, que la porte d’entrée de ce vaste champ d’expérience qu’est la médecine, qu’il faut soigneusement observer, comprendre, servir et entretenir pour aller sur le chemin de la compétence.
Aujourd’hui, la formation est un espace ouvert, infini, où les nouvelles technologies qui bouleversent nos sociétés, s’entrecroisent, s’entrechoquent parfois, mais se potentialisent souvent, grâce à l’exploitation des données, les datas, qui sont à notre disposition. C’est aussi la rupture avec des certitudes ou des acquisitions établies à jamais et parfois fausses. Cette «dysruptive thinking» génère l’innovation. Elle nourrit ce processus de la pensée d’aujourd’hui qui court et rebondit. La nouvelle médecine est totalement impliquée dans cette révolution qui avance très vite, silencieuse, parfois invisible, sans frontière et sans retour en arrière mais elle est aussi transmission.
Nous ne pouvons plus «soigner» les patients comme avant. L’information circule, s’amplifie. Il faut expliquer ce que l’on fait, pourquoi, comment, avec quel résultat espéré.
Ainsi la prise en charge médicale du patient a beaucoup évolué. Elle se transforme aussi car face à ces «nouveaux patients » et leurs attentes, il y a les «nouveaux praticiens» qui eux aussi aspirent à une vie avec les mêmes droits que les autres, même s’ils assument leurs devoirs mais, différemment. Il faut donc une nouvelle organisation, de nouvelles structures, de nouvelles technologies qui permettent de les accorder.